Section de français de la Faculté des lettres
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Auteur
Nanchen,Noemi
Titre
Le récepteur face au méta-théâtre "La Seconde Chute ou Godot, Acte III « continuation »" & "Les Enfers ventriloques" de Sylviane Dupuis en dialogue avec "Ñaque o de piojos y actores" & "Los Figurantes" de José Sanchis Sinisterra
Directeur
Heidmann Ute, co-directrice : Nunez, Maria Loreto
Résumé
Le corpus de textes analysés se compose de quatre œuvres issues du répertoire du théâtre hispanique et francophone de la fin du XXème siècle et du début du XXIème siècle : "Ñaque o de piojos y actores" et "Los Figurantes" de José Sanchis Sinisterra ainsi que "La Seconde Chute ou Godot, Acte III « continuation »" et "Les Enfers ventriloques" de Sylviane Dupuis. Ces pièces ont comme spécificité le déploiement du caractère méta-théâtral qui repose ici sur une remise en question des différentes instances engagées dans la communication théâtrale : l’auteur, l’acteur, le personnage et le récepteur (lecteur et spectateur). Le récepteur est au cœur de mon analyse qui étaye l’hypothèse suivante : dans chacune des pièces, la réflexion méta-théâtrale, de par sa manière particulière d’engager le récepteur, permet de créer des effets de sens bien précis. Le phénomène méta-théâtral provoque chez le récepteur un questionnement des limites entre réel et illusion, il crée chez lui une certaine distance car on ne cesse de lui rappeler qu’il est au théâtre et que ce à quoi il assiste est une illusion. Cependant, le méta-théâtre permet une implication directe du récepteur dans le sens où la réflexion provoquée par l’œuvre continue à agir sur lui une fois la pièce terminée. Un subtil questionnement sur la vie (contexte historique et socio-politique) sous-tend chacune des pièces. De plus, le caractère méta-théâtral incite le récepteur à une réflexion sur la pratique théâtrale et sur l’art. Chez les deux auteurs, le méta-théâtre va de pair avec la revendication d’une théâtralité différente qui comprend, entre autres, le travail sur l’espace (scène/salle), la construction d’une structure dramatique particulière, un jeu d’acteur spécifique. Le mémoire comprend deux parties : la première est une analyse du paratexte (titre, épigraphe, dédicace, préface, liste des personnages, notes) et la seconde est une analyse centrée sur le texte dramatique (didascalies, dialogues, dynamique intertextuelle). Cette structure permet d’éviter une analyse strictement thématique ; c’est en partant des indices formels que le fond se révèle. La méthode que j’utilise pour la comparaison des pièces du corpus est différentielle. Elle se base sur la reconnaissance aussi bien des aspects communs aux textes que sur leurs différences.
Année
2013
Discipline
Littérature comparée
Cote_BCU
MFM 1073