Section de français de la Faculté des lettres
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Auteur
Reynard, Francine
Titre
Le merveilleux féerique chez Maurice Maeterlinck : de l’angoisse des premiers drames au pessimisme ironique de « L’Oiseau bleu » et des « Fiançailles ».
Directeur
Chaperon, Danielle
Résumé
Châteaux insalubres, fées ambiguës, princesses plongées dans un sommeil sépulcral, hantent l’univers théâtral de Maurice Maeterlinck. Le dramaturge belge introduit de nombreux aspects du merveilleux féerique au sein de ses pièces. La Princesse Maleine, Pelléas et Mélisande, Ariane et Barbe Bleue, Les Sept Princesses, L’Oiseau bleu et Les Fiançailles regorgent ainsi d’éléments magiques et de références aux contes de fées. C’est dans le contexte du merveilleux de la fin du XIXe siècle, avec ses réécritures de contes, ses féeries qui s’éloignent de la tradition et une vision symboliste qui s’échappe constamment vers des ailleurs oniriques, qu’il s’agira de considérer les œuvres théâtrales de Maurice Maeterlinck. Notre travail se propose d’étudier l’évolution du merveilleux féerique de La Princesse Maleine aux Fiançailles, tout en soulignant la spécificité de l’auteur belge par rapport aux écrivains fin-de-siècle. Angoissant dans les premières pièces, le merveilleux maeterlinckien semble se rapprocher des perversions ironiques du conte de fées des écrivains décadents dans L’Oiseau bleu et Les Fiançailles. En effet, Maeterlinck ne nous propose pas un merveilleux féerique homogène mais utilise la tradition de différentes manières qui lui sont propres. Avant de s’intéresser aux oeuvres, il s’agira d’examiner la place occupée par le merveilleux féerique à la fin du XIXe siècle et ses significations au sein du pessimisme décadent. Il conviendra également de s’attarder sur le théâtre symboliste qui, proposant une scène dépouillée de la matérialité, de l’illusionnisme et de la parole ordinaire, paraît favorable au merveilleux onirique du conte de fées.
Année
2002
Discipline
littérature moderne
Cote_BCU
MFM 683