Section de français de la Faculté des lettres
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Auteur
Palmieri, Tania
Titre
D’un conte (à) l’autre. (Re)mise en dialogue des Contes des Fées. Par Mme D*** de Marie-Catherine d’Aulnoy, de La Jeune Amériquaine et les contes marins. Par Mme de ***, de Gabrielle-Suzanne de Villeneuve et du Magasin des enfans de Jeanne-Marie Leprince de Beaumont
Directeur
Heidmann, Ute et Núñez, Maria Loreto
Résumé
Comme son titre l’indique, ce travail de Master porte sur les « contes ». Plus particulièrement, il s’attache à approcher un « conte pour enfants » mondialement connu, celui de « La Belle et la Bête », avec des outils conceptuels qui se veulent novateurs. Le but en est de sortir des préconstruits qui le rangeraient volontiers du côté du « populaire », du « folklorique » et/ou de « l’enfantin ». Ces catégorisations sont autant de préjugés qu’il s’agit avant tout de questionner si l’on veut comprendre le « conte » dans toute sa complexité discursive. Pour ce faire, il est nécessaire de prendre du recul en le remettant en réseau, à la fois avec son contexte d’énonciation et ses intertextes. C’est dès lors en adoptant une perspective comparatiste, discursive et différentielle, que je propose d’en traiter. Dans un premier temps, l’enchâssement narratif comme stratégie énonciative me permettra de cerner le projet qui sous-tend les Contes des Fées. Par Mme D*** de Marie-Catherine d’Aulnoy. Loin de s’adresser à des enfants, l’auteure vise au contraire à converser avec ses contemporains et, plus précisément, ses consœurs. Dans un deuxième temps, je m’étendrai à l’analyse des recueils de Gabrielle-Suzanne de Villeneuve et de Jeanne-Marie Leprince de Beaumont, respectivement La Jeune Amériquaine et les contes marins. Par Mme de *** et le Magasin des enfans, afin de mettre en lumière le dialogue que les trois textes instaurent les uns avec les autres et la subtilité des reconfigurations que les auteures effectuent tour à tour afin de servir un projet discursif personnel et particulier. De cette façon, j’espère être à même de montrer non seulement que le « conte pour enfants » est le fruit d’une subtile collaboration qui visait à replacer la femme sur le devant de la scène, mais aussi de comprendre et d’expliquer comment il a été possible de passer d’un « conte » pour adultes et érudit(e)s à un « conte pour enfants ».
Année
2015
Discipline
Littérature moderne
Cote_BCU
MFM 1130