Section de français de la Faculté des lettres
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Auteur
Lippens, Hugo
Titre
L'architecture dans les écofictions cataclysmiques
Directeur
Kunz Westerhoff, Dominique
Résumé
Quand les éléments naturels se déchaînent, l’architecture menace de ne plus nous protéger. Cet amer constat n’échappe pas aux écofictions cataclysmiques: les abris construits, investis ou recherchés par les protagonistes y sont légion et multiformes. En choisissant “Terminus Radieux” de Volodine, “Viendra le temps du feu“ de Wendy Delorme, “Tè Mawon” de Michael Roch et “La Horde du Contrevent“ d’Alain Damasio, je m’attache à montrer comment ces écrivains thématisent régulièrement la fonction protectrice des édifices face aux désastres climatiques, tant d’un point de vue narratif qu’esthétique. Il est ensuite question de définir dans quelle mesure les cataclysmes écologiques métamorphosent l’élaboration architecturale imaginée par l’écrivain; ce dernier y intègre-t-il une couleur fondamentalement utopique ou dystopique? Les édifices imaginés se révèlent en effet être le cœur de réflexions socio-politiques et écosystémiques. J’ai voulu enfin faire l’hypothèse, grâce au concept du Moi-peau de Didier Anzieu, que la représentation de l’architecture diégétique dans notre corpus recèle une symbolisation singulière: la perméabilité ou l’imperméabilité des murs, leurs matériaux, la façon dont ils délimitent l’intérieur et l’extérieur, leur capacité à filtrer ou non l’environnement, sont des paramètres parmi d’autres permettant de dessiner l’enveloppe psychique et de la mettre en jeu dans un récit. Par un glissement métaphorique, la peau des bâtiments deviendrait alors le lieu idéal pour expérimenter les délimitations du Moi.
Année
2024
Discipline
littérature moderne
Cote_BCU
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