Section de français de la Faculté des lettres
Mémoires
Accueil
Rechercher
Liste des enregistrements
Afficher tout
Rapport récapitulatif
Consulter enregistrement
Auteur
Burnand, Gilles
Titre
Poétique de la mort chez Marguerite Duras : deuil, écriture et rhétorique.
Directeur
Kaempfer, Jean
Résumé
Dans la dernière période de sa vie (1978-1996), Marguerite Duras a rédigé les textes du Cycle atlantique. Cette époque fut celle de la renommée internationale : le succès fulgurant de L’Amant (1984). Pourtant, la vieillesse sera surtout pour elle synonyme d’une fascination sans bornes pour la mort et le deuil. Dans ce travail, notre objectif est de comprendre comment le thème de la perte de l’autre implique une recherche formelle. Nous pensons que Duras souhaitait créer un genre nouveau qui puisse transcrire la tragédie de la mort grâce au texte : elle voulait transcender l’oubli et provoquer l’avènement d’un souvenir éternel. Il est aisé, en analysant le style de Duras, de dire qu’il est poétique, mais il est plus pertinent de nous arrêter sur cette appellation, l’écriture – un terme métatextuel couramment utilisé par l’auteur – afin de saisir si cette notion peut renvoyer non seulement à une problématique stylistique, mais également formelle. Pour définir l’écriture de la mort, nous avons choisi de recourir aux outils de la rhétorique classique. Après avoir défini les modalités du deuil durassien, nous avons réfléchi à l’affinité de certains écrits de Duras, comme « La Mort du jeune aviateur anglais », avec le genre épidictique. L’intérêt de la rhétorique est de pouvoir investiguer la textualité, d’une part stylistiquement (l’elocutio) et, d’autre part, structurellement (la dispositio).
Année
2007
Discipline
littérature moderne
Cote_BCU
MFM 855