Virgile, Ovide et Victor Segalen : trois façons de réécrire le mythe d’Orphée et Eurydice.
Heidmann, Ute
Ce mémoire se propose d’analyser quatre représentations littéraires du mythe d’Orphée et Eurydice appartenant à deux époques très éloignées. Virgile clôt son traité sur l’agriculture, les Géorgiques, avec l’évocation célèbre de l’histoire d’Orphée. Ovide répond à son prédécesseur aux 10ème et 11ème livres des Métamorphoses en donnant à cette histoire une orientation propre. Enfin Victor Segalen choisit deux genres très différents pour réécrire ce mythe : celui de la nouvelle (Dans un monde sonore) et celui du drame lyrique (Orphée-Roi). La comparaison de ces quatre textes met clairement en évidence les significations et les fonctions particulières et variées que ces trois auteurs attribuent au même matériau mythologique. En effet, si les mythes grecs sont généralement perçus comme des intrigues qui auraient une signification en soi, l'étude de leur mise en discours montre bien au contraire que ces réécritures reçoivent des significations diverses selon les préoccupations et les paradigmes socio-culturels propres aux auteurs.
Jean de Mandeville et le monde : Le Regard sur l’Autre dans la littérature de voyage médiévale en France au XIVe siècle.
Mühlethaler, Jean-Claude
En découvrant un genre nouveau au XIVe siècle, la littérature de voyage, nous découvrons en même temps le regard que posait le voyageur médiéval sur l’étranger et la diversité culturelle dans le monde. Jean de Mandeville compile les informations principales que donnent les explorateurs sur les différents peuples et emmène son lecteur autour du monde pour l’initier aux différentes cultures et finalement à sa propre culture. Car avant tout, c’est sa propre société, trop légère dans sa pratique religieuse, que l’auteur explore en lui tendant, au travers du regard sur l’autre, un miroir critique. Nous découvrons également comment l’alter devient alter ego avec une forte tolérance pour la diversité et l’espoir de voir tous les peuples réunis sous la même doctrine, chrétienne bien sûr.
Fleurs de ruine de Patrick Modiano : Le cliché-mémoire et autres tentatives de soustraire l’éphémère au néant.
Kaempfer, Jean
Le narrateur de Fleurs de ruine, à l’instar de ses homologues modianesques et de l’écrivain lui-même, refuse la disparition, l’éphémère et le néant, et tente de s’y opposer par divers moyens. Le fonctionnement de sa mémoire, similaire au processus photographique, occupe une place privilégiée dans cette démarche: tout comme l’appareil photographique, l’œil du narrateur capte l’image du présent ; celle-ci est ensuite perpétuée sur la «pellicule de sa mémoire», sous la forme de souvenirs semblables à des photographies – souvenirs que nous avons baptisés « clichés-mémoire ». Lors de la révélation de ces derniers, le narrateur est à même de retrouver le passé ; il croit parfois percevoir de façon rétinienne le sujet représenté sur le cliché-mémoire, tout en ayant vraisemblablement conscience qu’il s’agit d’un leurre ; il fait preuve ainsi, à l’instar du fétichiste, d’une double attitude envers la réalité matérielle – double attitude lui permettant de réaliser, dans l’illusion, son intense désir de maintenir le passé présent. Cependant, pour diverses raisons, le cliché-mémoire n’est pas toujours apte à soustraire l’éphémère au néant ; il en va de même de l’enquête et des lieux témoins du passé, autres moyens de préserver l’autrefois de l’effacement. Seule l’écriture se révélera capable de combattre le pouvoir destructeur du temps.
“La plume et la langue des orateurs comme les glaives des combattants” : la force perlocutive du langage illustrée par une lecture en dyptique du « Lay de Paix » et du « Lay de guerre ».
Etude des personnages dans Le Hussard bleu de Roger Nimier : une vision « dégagée » du genre humain.
Kaempfer, Jean
Lorsque Le Hussard bleu (1950) paraît, Roger Nimier a vingt-cinq ans. Ce roman insolent, le deuxième, propulsa très rapidement son auteur à la tête des écrivains de sa génération (les « vingt ans en 1945 »). Désigné comme chef de file de la mouvance dite des « Hussards » (Roger Nimier, Antoine Blondin, Jacques Laurent, puis Michel Déon, etc.), dont la première intention était de libérer le roman, alors sous l’emprise de l’« engagement » littéraire issu de la vogue existentialiste emmenée par Sartre, Nimier revendiqua le droit à l’amusement et au plaisir d’une écriture légère, dégagée de toute ambition philosophique ou politique. Il se vit alors, tout comme ses acolytes Hussards, taxé tour à tour de frivolité, de fascisme ou de nihilisme. Le « désengagement » littéraire voulu par Nimier impliquait la nécessité de trouver une mise en scène cohérente des personnages dans Le Hussard bleu. En partant du principe que leur étude peut fournir des clés pour comprendre cette image particulière de l’humanité que le romancier tente de bâtir, ce travail de mémoire privilégie l’analyse de certains axes (discours, mélange des genres, examen du vouloir) permettant de dégager l’évolution singulière de ces protagonistes aux prises avec le monde, ainsi que les valeurs qu’ils véhiculent.
Du je au tu : pour une poétique de l’adresse dans la poésie de Philippe Jaccottet de L’Effraie à Pensées sous les nuages.
Wyss, André
Emblématique du mouvement par lequel le sujet lyrique moderne se trouve lancé au-dehors de lui-même à la recherche de son propre centre, la poésie de Philippe Jaccottet, de L’Effraie à Pensées sous les nuages, apparaît comme l’une des moins narcissiques qui soient. C’est que l’élan vers « l’autre monde » qui se cache derrière les apparences exige, de la part du poète, une volonté d’entrer en communication avec l’autre présent dans les paysages traversés. Pourtant, les adresses à un tu ou à un vous ne sont pas là où on les attendrait, soit dans les moments de plus grande harmonie avec le monde réel. Au contraire, c’est lorsqu’il y a danger de fermeture, lorsque le poète est tenté de s’éloigner du monde pour se replier sur lui-même, que les interpellations sont les plus nombreuses. Les appels du poète se font plus pressants lorsqu’ils sont le moins susceptibles d’être entendus.
L’enjeu des origines : Les romans préhistoriques de Joseph-Henry Rosny aîné.
Chaperon, Danielle
Parallèlement à l’élaboration d’une œuvre extrêmement variée, touchant au genre du merveilleux scientifique comme à celui du réalisme social, Joseph-Henri Rosny Aîné entame, à la fin du XIXe siècle, un cycle de romans sur le thème de la préhistoire. Paraissent en effet Vamireh en 1891, Eyrimah en 1893, La Guerre du feu en 1909, Le Félin géant en 1919, et, en 1930, Helgvor du fleuve Bleu. Dans ces récits, l’auteur s'attache à décrire le cheminement de nos lointains ancêtres, et les montre acquérir, au fil des siècles, les caractéristiques physiques, intellectuelles et morales qui définiront l’homme moderne. La question des origines de l’humanité, de son évolution durant les premiers temps de son existence, est alors fort en vogue. La préhistoire est une science encore jeune, qui passionne les milieux savants comme le grand public, curieux des découvertes archéologiques qui se succèdent à l’aube du XXe siècle. Les récits de Rosny sur les « âges farouches » s’inscrivent donc dans cette vague d'enthousiasme qui entoure la nouvelle discipline. Ils ne constituent cependant pas, comme on pourrait le croire de prime abord, une simple mise en fiction, dans un but de vulgarisation, des thèses des paléontologues et des anthropologues d’alors. Cette étude se propose de démontrer qu'ils représentent bien davantage une prise de position sur certains débats esthétiques, politiques ou philosophiques qui divisent la société française aux alentours de 1900.
« Que ce mien douloureux escript D’advertissement leur proffite » : parcours d’un courtisan repenti au « Séjour d’Honneur » d’Octavien de Saint-Gelais.
Les personnages maîtres de leur conscience : appréhension de l’être fictif dans trois ouvrages de science-fiction. [« Le docteur Lerne, sous-dieu », « Les mains d’Orlac » de Maurice Renard et « L’Eve future » d’Auguste de Villiers de l’Isle Adam].
Un récit de guerre africain entre oralité et écriture ; une lecture du roman d'Ahmadou Kourouma : Allah n’est pas obligé.
Kaempfer, Jean
Paru en automne 2000, Allah n'est pas obligé, roman de l'écrivain ivoirien Ahmadou Kourouma, retrace le périple d'un enfant-soldat à travers les guerres civiles du Liberia et de Sierra Leone. L'approche en terme de récit de guerre permet de montrer, à travers une analyse formelle, narratologique et thématique, que ce roman retravaille l'expérience de la guerre de façon parfois très proche des récits de la Première Guerre mondiale. Le choix d'une perspective extrêmement restreinte, celle d'un enfant, transmet la désorientation politique et spatiale des acteurs. La guerre est également marquée par le chaos qu'elle crée: les valeurs s'inversent par rapport au temps de paix. C'est entre autre ces deux aspects qui permettent d'inclure le roman de Kourouma dans le genre "récit de guerre". Mais au-delà de ces convergences, Allah n'est pas obligé est un récit de guerre africain, et il intègre de ce fait des particularités des guerres de ce continent: les guerres civiles et tribales. Le troisième critère de définition du genre, d'ordre intertextuel, s'avère à ce niveau le critère le plus contextuel. Si la dénonciation d'un discours patriotique se retrouvait dans les récits européens de guerres entre Etats-nations, cet aspect politique disparaît complètement. En lieu et place de ce discours, les nouvelles formes que prennent les guerres actuellement, les violences économiques et sociales, trouvent un reflet dans ce récit. A travers un collage entre mots et regards de l'enfant-soldat et savoir encyclopédique, le roman tout en ne transmettant les événements qu'à travers le regard de Birahima, réussit à élargir la dénonciation ironique de la guerre pour pointer du doigt les parcours de violence (familiale, sociétale et économique) qui mènent les enfants-soldats à s'engager dans les différentes factions. Mais la force de ce récit est certainement de parvenir, tout en nous obligeant à réfléchir, à nous faire rire des événements les plus atroces, sans tomber dans le pathétique.
Officier de marine, écrivain mais surtout homme du monde, Pierre Loti (1850-1923), ce «pèlerin de la planète», était l’une des personnalités en vue de la fin du XIXe et du début du XXe siècle. Adulé de son vivant, fréquentant les rois et surtout les reines, il connaîtra pourtant à sa mort un désintérêt presque immédiat et de près de 60 ans. Néanmoins, son œuvre, dont l’exotisme suscitait un engouement impressionnant au début du siècle, commence à être réétudiée depuis une quinzaine d’années. Ainsi, si Aziyadé, son roman turc, a fait l’objet de nombreux commentaires et études, les romans japonais (Madame Chrysanthème, Japoneries d’automne et La Troisième Jeunesse de Madame Prune), quant à eux, n’ont engendré que peu de vocations. Pourtant, Pierre Loti a découvert le Japon à une période charnière de son histoire (ère Meiji et début de l’occidentalisation) et il est donc intéressant d’analyser la manière dont il perçoit l’Autre japonais. À une époque où le japonisme connaît un grand succès en Europe, la vision subjective de Loti sera par la suite maintes fois critiquée, son prétendu racisme et ses descriptions stéréotypées («Je l’avais deviné, ce Japon-là») très souvent mis en évidence. À travers les textes, mais sans occulter l’homme Loti, ce mémoire s’interroge sur la manière dont l’écrivain aborde le Japon et sur le traitement qu’il en fait avant de conclure en essayant de répondre à cette question: Pierre loti a-t-il compris le Japon ?
Une étude de l’espace dans Renaud et Armide de Jean Cocteau.
Chaperon, Danielle
Ce mémoire s’intéresse à une œuvre théâtrale de Jean Cocteau, Renaud et Armide (1941), et s’attache à l’analyse de l’« espace ». L’auteur prête à cette notion une grande importance dans toute son œuvre. Nous examinerons, au travers des dialogues et des didascalies, quelles valeurs caractérisent « le lieu scénique » et « le lieu extra-scénique ». Nous constaterons que deux univers sont confrontés, le monde des hommes et le monde des fées. Avec Renaud et Armide, Cocteau se propose d’écrire une tragédie en vers et nous verrons que, bien qu’il suive certaines des règles prônées par l’esthétique classique, il instille également des éléments propres à l’esthétique baroque.
Difficultés d’emploi par des germanophones des temps du passé français. Etude de cas.
Adam, Jean-Michel et Alexander Schwarz
Ce travail a pour but de s’interroger sur les difficultés rencontrées par quelques étudiants germanophones face au problème épineux des temps du passé français. Basé sur plus d’une quinzaine de travaux de nature hétérogène, il ne prétend pas donner une quelconque vision d’ensemble ni apporter de solutions. Il vise plutôt à esquisser quelques pistes, à mettre le doigt sur les points qui semblent les plus confus. Ce mémoire est divisé en deux parties : l’une, théorique, expose tout d’abord les enjeux de l’analyse des erreurs ; puis développe les relations et caractéristiques des IMP, PS et PC ; et enfin, à l’aide d’une comparaison des systèmes verbo-temporels de l’allemand et du français, présente les problèmes auxquels sont susceptibles d'être confrontés les germanophones. Sur cette base, la seconde partie analyse les emplois erronés ou maladroits rencontrés dans le corpus. Cette étude aboutit à une conclusion qui rassemble les éléments découverts. Ce travail d’analyse pose d’autre part une question fondamentale : comment qualifier d’erroné le choix d’un temps, alors qu'il appartient au narrateur de décider dans quelle perspective le procès sera présenté ? Cependant, dans une situation d’apprentissage, les étudiants sont-ils toujours conscients du sens produit par leurs formes verbales ? L’effet de style créé résulte-t-il d'un choix délibéré ou d’une non-maîtrise de la langue ? Il est vrai que, dans un tel contexte, le choix du temps est déterminé non seulement par ce qui a été enseigné à l’apprenant et ce que celui-ci a compris du fonctionnement de la langue étrangère, mais aussi par des facteurs phrastiques et transphrastiques ainsi que par les aspects grammaticaux et lexicaux du verbe. La notion même d’erreur est alors remise en cause, et, avec elle, la question des limites de l’analyse des erreurs posée.
« S'il vous plaît... décris-moi Le Petit Prince ! » Approche linguistique de l'appartenance à la littérature enfantine et du genre du texte illustré de Saint-Exupéry.
Adam, Jean-Michel
Constatant que Le Petit Prince, livre illustré que Saint-Exupéry a publié en 1942, n’a pas un statut littéraire clairement défini, puisqu’on ne sait ni s’il faut le considérer comme de la littérature enfantine ni quel est son genre, ce mémoire a pour but de fournir des éléments de réponse à ces deux interrogations complémentaires en fondant en raison la littérature enfantine, - et à travers elle la littérature et la paralittérature -, et les genres littéraires. La littérature enfantine est une littérature à part entière (et non une paralittérature) qui, du fait de son public particulier, doit adapter sa manière d’écrire au moyen de techniques verbales (lexique, syntaxe, énonciation, thème) et visuelles (illustrations). L’analyse du Petit Prince met en évidence une volonté manifeste de simplicité, ce qui tend à signifier que les enfants sont les destinataires de cette œuvre. Néanmoins, le fait que la simplification ne confine pas au simplisme explique que le livre plaît également aux adultes. Plutôt que de le cantonner dans l’une ou l'autre littérature (enfantine, adulte), il est préférable de le considérer comme de la littérature transgénérationnelle, au double sens du terme : dans le texte (le petit prince et le narrateur adulte) et par la lecture (le double lectorat), il met en présence adultes et enfants, et ce au cours des générations successives. Les genres littéraires sont la norme, l'air de famille qu’un texte a avec un groupe de textes. Constatant que l’on ne parvient pas à obtenir un classement générique satisfaisant au niveau de l’ensemble « texte », il faut se résoudre à s’intéresser au niveau moins complexe de la séquence et discerner, dans chaque texte, une dominante séquentielle et des séquences spécifiques. Bien que l’on trouve l’éventail des séquences possibles dans Le Petit Prince (argumentative, explicative, dialogale, descriptive), la dominante est sans conteste narrative. Le Petit Prince peut être considéré comme la synthèse de trois genres, la parabole, le conte et la nouvelle, ce qui en fait un « paraconte réaliste ». Cette dénomination antithétique se veut l'écho de la logique fictionnelle du livre, seule habilitée à transmettre, dans les circonstances particulièrement cruelles de sa parution, le message : il est urgent de donner un sens à sa vie grâce aux relations humaines, invisibles aux yeux de chair mais essentielles.
Le genre épidictique dans la presse sportive suisse romande : étude sur Martina Hingis et Marc Rosset.
Adam, Jean-Michel
Le genre de l’épidictique est – selon la définition qu’en donnait Aristote dans la Rhétorique – le genre de l’éloge et du blâme. Le penseur de l’Antiquité confrontait ce genre, dans l’ouvrage précité, aux genres judiciaire et délibératif. Le genre épidictique a longtemps été considéré, par rapport aux deux autres genres, comme un genre mineur, plus proche du domaine du littéraire que de celui de la rhétorique. Depuis les années septante, les rhétoriciens et linguistes se sont repenchés sur l’étude de ce genre, démontrant tout d’abord qu’en louant ou blâmant une personne, un fait, l’orateur du discours épidictique promeut des valeurs. Ainsi, le genre épidictique a aussi un rôle social à jouer, au même titre que les deux autres genres. Cette perspective nouvelle du genre épidictique a relancé l’intérêt pour ce genre et depuis, l’appareil théorique s’est étoffé de nombreuses études. Notre mémoire se propose d’étudier un corpus d’articles de presse sportive en s’appuyant sur les théories épidictiques actuelles. Cette démarche a un aspect novateur dans le sens où les recherches sur le genre épidictique, pour étayer leurs théories, se basent sur des textes de l’Antiquité, ou sur aucun texte en particulier.
L’évolution des catégories verbales de l’indo-européen aux langues de la France médiévale.
Zufferey, François
Ce mémoire tente de retracer, de l'indo-européen aux langues d'oïl et d'oc médiévales, l'histoire des différentes catégories verbales : nombre, désinence, voix, mode, temps et aspect. Cette dernière catégorie, qui sert à montrer comment l'action exprimée par le verbe est envisagée dans son déroulement, fait par ailleurs l'objet d'un traitement nettement plus détaillé que les précédentes. Elle apparaît, en effet, au fur et à mesure que l'on remonte dans le temps, de plus en plus étroitement liée à la structure même des systèmes verbaux rencontrés. Le mémoire est organisé en trois parties : indo-européenne, latine et romane. Il s'agit tout d'abord de situer les faits latins au sein de la famille linguistique indo-européenne, en les comparant notamment avec ceux du sanscrit et ceux du grec ; puis d'examiner le latin lui-même, en distinguant autant que possible l'évolution de la langue écrite de celle de la langue parlée, dont sont issues les langues romanes ; et enfin de voir ce qu'il est advenu, en ancien français et en ancien provençal, de l'héritage latin..